Aux origines de l’adventisme (1) : le millérisme. (22.05.2006)
(Les auteurs dont je fais référence sont en bibliographie indicative. )
Au XIXème les réveils religieux ont traversé les Etats-Unis. De nombreux prédicateurs itinérants ont mis l’accent sur la nécessité de se préparer à vivre la parousie. Dans cette effervescence générale pour des évènements dits « des derniers temps » un baptiste, William Miller (1782-1849) fut à la base du mouvement qui porta son nom, « le millérisme », et qui par la suite donnera naissance, entre autre, à l’Eglise Adventiste du septième jour.
L’Eglise Adventiste trouve ses origines dans l’histoire religieuse et sociale américaine du XVIII me et du XIX me siècle. C’est là qu’il faut rechercher les facteurs ayant conduit à son émergence A l’origine de l’adventisme, il y avait la doctrine baptiste sur le retour du Christ qui paraissait incomplète aux yeux de William Miller. Ce dernier se plongea dans la Bible, s’attacha à comprendre les passages liés au retour du Christ. C’est ainsi qu’il s’évertua à réaliser une exégèse des livres d’Ezéchiel, d’Isaïe, de Daniel et de L’Apocalypse. Ces deux derniers livres auront par la suite une place de choix dans le corps doctrinal adventiste.
Miller est un ancien shérif et juge. Il remplit ses fonctions dans l’Etat du Vermont. De sa lecture du texte biblique il déduisit que le retour du Christ, aurait lieu entre mars 1843 et mars 1844. Sa conviction fut acquise entre 1816 et 1818, deux années qu’il consacra à l’étude assidue de la Bible. Il appliqua la méthode que j’appelle la appeler la généralisation partielle. Elle consiste en l’application à l’ensemble du texte une conclusion adoptée en un point précis du texte. Celle-ci pour être valide doit permettre la compréhension d’autres points du texte. En arrière plan on retrouve l’infaillibilité du texte biblique, mais aussi l’idée d’une constance. Comme son Inspirateur, il doit se caractériser d’une grande cohérence du début à la fin. Si un point de vue particulier n’est pas généralisable à l’ensemble du texte, l’explication en question est invalide. Il y a de ce fait un perpétuel mouvement entre le sens global du texte, et le point particulier. Ainsi, lors d’une lecture du texte, des notions anciennement développées doivent être mobilisées pour comprendre les impasses éventuelles dans lesquelles se trouverait le lecteur.
S’appuyant sur cette méthodologie, Miller va arriver à la certitude qu’il serait essentiel, utile et possible de dater le retour du Christ. Notons que cette tentative n’est en rien nouvelle dans l’histoire religieuse chrétienne. Sans que Miller en ait connaissance, le Jésuite Manuel Lacunza, Gutierrez de Rozas juriste mexicain, Pierre-Jean d’Algier, Adam Burwell missionnaire anglais au Canada, le missionnaire Joseph Wolff ou encore le pasteur anglican Robert Scott avaient également fixés la date du retour du Christ pour la même période. C’est de l’échec de la prévision de Miller que naîtra l’Eglise Adventiste du 7ème Jour, constituée d’individus désappointés. Analyser l’origine de l’adventisme impose donc de comprendre les causes du succès qu’eu le millérisme (du nom de William Miller) en un premier temps.
Facteurs de succès du millérisme.
Le biblicisme
Pour l’historien Ernest Robert Sandeen la « clé de la compréhension du mouvement millérite se trouve dans le biblicisme et le littéralisme de cette période. Non seulement il n’y avait pas de doute concernant l’autorité des Saintes Ecritures, mais les millérites, comme nombre de leurs concitoyens, s’attachaient à une interprétation littérale. La base de toute doctrine millénariste, comme celle de Miller, était constituée par cette approche littérale des passages prophétiques de la Bible ». Il faut dire que la croyance en un retour physique du Christ, inspirée par une lecture littérale de la Bible était chose commune.
Le mouvement initié par Miller se forgea dans une société américaine où l’inspiration divine de la Bible était loin d’être remise en cause. L’infaillibilité de la Bible était une croyance largement acquise et diffusée. Sur cette base, nombreuses offres religieuses allaient établir une interprétation littérale de la Bible. Dans son interprétation du texte biblique, Miller intégra pléthores de croyances qui faisaitnt du Millérisme un mouvement protestant qui s’articulait autour de la parousie.
La numérologie biblique
Comme le note Richard Lehmann, l’esprit de Miller, longtemps aiguisé au rationnel par ses fonctions passées dans le judiciaire s’évertua à comprendre la Bible comme un ensemble cohérent, qui aurait des prolongement dans une numérologie. D’ailleurs ses propres commentaires sur les rapports entre réalité prophétique et arithmétique l’attestent.
« Je découvris que les événements annoncés et accomplis dans le passé, se sont réalisés en un temps déterminé. Les 120 ans du déluge, … les 400 ans de séjour de la postérité d’Abraham, les trois jours du rêve de l’échanson et du panetier, … les 7 ans de Pharaon, … les 40 ans dans le désert, … les 70 ans de captivité, … les sept temps de Nabuchodonosor, … les 70 semaines déterminées sur les juifs… Les événements définis par ces temps étaient objet de prophéties et s’accomplissaient conformément aux prédictions. »
L’effet sur les foules était immédiat. Ronald Coffin note que : « Les calculs mathématiques impressionnants, voire étranges, plaisaient au public, car ils prouvaient que Miller respectait l’exactitude scientifique et mathématique, une notion acquise par beaucoup d’Américains. Le Dieu Créateur de Newton pouvait se révéler au moyen d’un puzzle complexe. Ils étaient nombreux à croire que la chronologie biblique pouvait lever le rideau sur les évènements du futur – un peu comme la physionomie de la tête pouvait en dire long sur le caractère humain ».
Après plusieurs vérifications, Miller se persuada de la véracité scientifique de sa découverte. Il n’y avait pas de doute que le Christ reviendrait entre mars 1843 et octobre 1844. Cette période correspondait selon lui à une marge d’erreur pouvant venir des ânonnements que connut dans son histoire le processus de datation.
L’intense mobilisation des foules devant l’urgence
Dans cette période de l’histoire américaine marquée par différents réveils religieux, William Miller commençait à mobiliser les foules en proclamant un retour imminent du Christ. Au début, ce fut à la demande d’organisateurs de rassemblements religieux qu’il intervenait. Par la suite il en fut autrement. Sa rencontre avec le révérend Josuah V. Himes de Boston changea sa manière de communiquer sa conviction d’une proche parousie. Himes en bon publiciste préparait les foules. L’éloquence reconnue de Miller venait par la suite sensibiliser. Himes fut l’un des premiers à intégrer dans sa stratégie de communication une banderole exploitée astucieusement par un message court. Celle-ci se caractérisait par une gigantesque bande chronologique qui reprenait les différentes périodes de l’histoire, jusqu’à son terme présumé. Le succès qu’apporta la stratégie de communication de J.V. Himes fut radical. L’encyclopédie de l’histoire du Christianisme rapporte que le succès de cette entreprise était tel que les foules rassemblées chantaient :
Stand up, stand up for Jesus,
The strife will not be long;
This day the noise of battle;
The next, the victor’s song
Debout pour le Christ,
La lutte ne sera pas longue ;
Aujourd’hui, le fracas des armes :
Demain, le chant du vainqueur.)
Les Réveils américains et anglais du XIXème.
Le contexte religieux du XIX me siècle reste marqué par l’effervescence religieuse au Etats-Unis. De nombreux entrepreneurs religieux tentent de promouvoir une offre religieuse. Généralement, elles s’articulent toute autour de la parousie. De nombreux prédicateurs vont ainsi s’adresser directement aux individus, dans les rues ou encore à lors de meeting.
Les prédicateurs itinérants
L’effervescence religieuse entraîne avec elle une mise en concurrence de diverses offres religieuses. Différents prédicateurs itinérants allaient interpeller les foules, en enjoignant aux individus de se convertir à leur discours pour qu’ils puissent survivre à la parousie. Dans ce contexte l’adventisme aura recours également à des prédicateurs itinérants, lui permettant d’atteindre en divers points de nombreux individus.
Mobilisation de la presse et de l’imprimerie
J.V. Himes fonda une imprimerie et publia Signs of the Times, et The Midnight Cry, revue qui fut tirée à New York en dix mille exemplaires par jour. A ses côtés Josiah Litch, un pasteur méthodiste qui devint rédacteur en chef des publications. Joseph Bates, un ancien officier de marine vint s’ajouter au groupe. Ce dernier apportera une influence importante à ce qui deviendra aujourd’hui le corpus doctrinal adventiste.
Après maintes tergiversations, la date du retour du Christ fut fixée au 22 Octobre 1844. Ce jour-là dans tout le pays, au Canada, et en Angleterre, des milliers d’adventistes se rassemblèrent pour attendre le retour du Christ. La certitude était si importante que des individus allèrent même jusqu’à vendre l’ensemble de leurs différents biens pour pouvoir ainsi consacrer les sommes obtenues à la préparation de l’événement. Cette date est restée importante dans l’histoire et le contenu idéologique adventiste. Elle marque le « grand désappointement ».
Un contexte social et économique favorable
Nombreux changements d’origine politique, sociale, économique, démographique, expliquent l’émergence de conditions pouvant expliquer la réceptivité que connut au milieu du XIX me siècle le mouvement millérite. La première moitié du XIX me fut le moment de grands changements touchant principalement le lieu de travail, la vie de famille et la religion.
- Démographie et géographie. L’accroissement de la population était rapide. Les treize colonies indépendantes ne comptaient que 5 300 000 habitants en 1800. En 1830, ils étaient déjà 12 800 000 et en 1840, 17 000 000. L’augmentation était due au flot annuel d’immigrants. En dix ans, de 1800 et 1810, la population augmenta de deux millions d’habitants (de 5 à 7 millions). Dans la décennie précédant la guerre civile, elle passe de 23 millions à 31 millions. L’historien américain R. Morris note que la croissance décennale était de 30% du début des années 1800 aux années 1860. Morris note que d’après le recensement de 1850, on comptait à peu près 23 millions d’habitants. De ce chiffre, ajoute t-il, 20 millions seraient natifs des Etats-Unis et 3 millions seraient des migrants.
L’Amérique « appartenait » encore aux protestants venant d’Angleterre, d’Ecosse, d’Irlande et, dans une moindre mesure de Hollande et d’Allemagne. On comptait 15 Noirs pour 100 Blancs. Les premiers étaient utilisés par les seconds dans les plantations de coton. Les indiens étaient considérés comme des individus inutiles puisque ne pensant « qu’à boire de l’alcool ».Les quelques huguenots qui arrivèrent, furent bien reçus par les Anglo-Saxons et les Allemands, mais les catholiques français furent moins bien vus malgré l’aide de la France pendant la guerre d’indépendance. On retrouve cette attitude à travers des manuels scolaires. Ceux-ci étaient le support permettant de savoir le comportement à adopter envers les étrangers. La France était considérée comme le foyer de l’infidélité et du catholicisme, deux éléments qui étaient vues comme réciproques.
Le territoire des Etats-Unis était en explosion. Au moment de l’indépendance en 1776, il couvrait 2 125 Km². En 1830, 4 630 Km² et en 1850 7 721 Km². Cette forte expansion permit à beaucoup de personnes d’acquérir des terres dans la plus grande illégalité. L’accroissement démographique et l’extension du territoire participèrent à une rapide industrialisation du pays. Cela engendra un important exode rural et les villes devenaient des réceptacles d’ambitions variées de réussites sociales. Il est vrai qu’entre 1800 et 1860, le nombre d’agriculteurs quadrupla. Mais durant la même période le nombre de citadins fut multiplié par 24. Le commerce avec ses contacts interpersonnels qui étaient à la base des échanges marchands laissa place aux contacts impersonnels des grandes entreprises. Une vaste paupérisation allait accompagner cet accroissement du milieu urbain dont ne tirait partie qu’une frange minime de la population. A l’époque note Ronald Coffin, « la richesse de quelques uns allait de pair avec la pauvreté inhumaine des enfants et des femmes qui travaillaient. 25 000 personnes contrôlaient 50% des affaires. 2 500 000 salariés étaient groupés dans 12 000 établissements. Parmi eux, on recensait 1 500 000 hommes et un grand nombre de femmes. - La dépression de 1837
La dépression économique de 1837 a entraîné beaucoup de faillites. L’endettement des individus et des entreprises était conséquent. Le nombre de faillites était en 1841 de 400 000. Cette situation économique a joué certainement un grand rôle dans la préparation d’un terrain favorable à un message millénariste, comme c’est le cas de celui de William Miller, le père de l’adventisme. - L’esclavage
Le sujet le plus délicat était certainement l’esclavage. Dans le Sud, il était la base du système économique de la production de coton. A la fin des années quarante, les débats politiques se cristallisaient autour de la question de l’esclavage.
Les tenants d’un réveil religieux qui se trouvaient dans le Nord, abolitionnistes, voyaient dans les populations d’esclaves et d’affranchis un terreau particulièrement prolifique pour la propagation de leurs croyances dans laquelle une place pour l’égalité raciale était désormais. - L’absence d’un religieux établi.
R. Coffin, résume très bien à partir des travaux des historiens Sontag et Roth la situation du religieux aux Etats-Unis en ce début de XIX me. Trois points sont ici importants :
Premièrement, il n’existait pas de groupe religieux qui dominait après l’indépendance de 1776. Il y avait, il est vrai, les puritains qui tentaient d’établir une théocratie. Mais il s’agit plus d’un mouvement idéologique, une posture morale à incidence politique, qu’un groupement institutionnalisé et organisé. Différents groupements se reconnaissaient dans le puritanisme comme un fonds de valeurs communes. Cette position puritaine, entraîna en second lieu des discordes sur la nécessité de la séparation entre l’Eglise et l’Etat. La liberté religieuse qui est aujourd’hui une valeur centrale de l’Amérique, restait à s’imposer. Pour Sontag et Roth, ce principe s’affirma avec l’initiative politique des unionistes. Troisièmement, rappellent-ils, chacune des anciennes treize colonies se pensait en groupe d’immigrants en liaison avec son milieu européen d’origine. Ce n’est qu’après, dans la nécessité unioniste face à l’Europe, que dans cet intérêt commun, des échanges importants ouvrant vers l’union purent se faire, et cela également sur le plan des idées, y compris religieuses.
Ces indications historiques mettent bien en évidence le fait que l’Amérique était dès son origine, le lieu de la pluralité qui touchait également le religieux. Du fait que le nouvel Etat central ne soutenait aucune des religions, celles-ci durent s’adresser directement aux individus, en les interpellant à prendre position pour l’une au détriment d’une autre. Dans ce contexte social que William Miller va développer une offre religieuse millénariste. Indiscutablement la crise de 1837, l’injustice sociale qu’était le système esclavagiste, la forme du discours de Miller, l’absence de religieux établi et la paupérisation avec son lot de frustrations vont former un terrain propice aux discours de différents entrepreneurs religieux, dont William Miller. Les situations sociales que connaissaient les individus trouvaient dans le discours millérite une explication déterministe. L’état de la société américaine, traversée de discriminations, était le cours normal d’une histoire déjà bibliquement perceptible. Toutes les discriminations qu’engendraient les changements sociaux étaient considérées comme des indications qu’il fallait savoir lire. « Ils étaient des signes des temps ». Derrière cette expression, il faut voir une formulation qui vise, encore aujourd’hui dans l’adventisme, à montrer que les changements dans le social, l’économique, le politique et l’écologie, marquent tous la proximité de la parousie. Tel était déjà la vision du millérisme. Le noyau du discours de Miller était la prévision de la parousie pour 1844. Cette date devait marquer la fin de l’ère terrestre pour l’humanité. Le discours de Miller était celui de l’urgence, de l’impératif comme tout prédicateur voulant initier un mouvement de réveil. Associé à la proximité de l’évènement, la gravité du discours ne pouvait qu’avoir une résonance importante pour les individus. Miller partait d’un constat de la société américaine, pour arriver à la nécessité d’un changement de l’ordre établi par l’intervention de la divinité au travers du Messie. Le discours prenait appui sur d’opportunes liaisons entre les évènements sociaux, économiques, et naturels. Ainsi les troubles sociaux et la paupérisation que connaissait un nombre croissant d’Américains étaient recodés dans le message millérite comme étant un signe de l’imminence de retour du Christ. Le 23 Octobre 1844 marqua l'échec Millérite.
L'évènement tant attendu, "L'advent", à savoir le retour du Messie n'arriva pas, alors que certains attendaient sur les collines, les toits des maisons, dans des places publiques après avoir pour certains, vendu leurs biens. le 23 octobre 1844 les millérites connurent le grand désappointement. C'est de cet échec que l'adventisme émergea. Reste maintenant à comprendre comment. Mais là sera l'objet d'un autre point historique.
Extrait de : Fabrice DESPLAN, Structuration de l'action collective adventiste. Approche d'un groupe religieux minoritaure dans le Nord de la France - Tome 1-, Thèse de doctorat, Université de Lille 3, Villenueve d'Ascq, 2005
23:15 Écrit par fades | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Définition, Historique, Eglise Adventiste, Groupes religieux minoritaires, Sciences Humaines, Sociologie | | Facebook
Commentaires
Salut Fabrice, Kelly vient de m'envoyer ton commentaire sur nos origines chrétiennes je suis très imprésionnée ton topo est excellent, et dépoussière bien notre présentation trop ancienne à mon avis, je suppose que les autorités adventistes apprécient moyennement ton site en tout cas bravo
Écrit par : oculi Mylène | 04.06.2006
Bonjour Mylène,
Je suis heureux de te compter parmi mes commentateurs. N’hésite pas à poster ici critiques et encouragement, mais surtout à faire passer le mot à d'autres.
Pour ce qui est de mon travail il se veut sociologique. Par conséquent il est une « critique » scientifique de l’adventisme. De fait, la sociologie se construisant à partir de relations avec les acteurs, je suis déontologiquement responsable de ce que je dis envers les enquêtés, c’est-à-dire les membres de l’église adventistes qui acceptent de participer à mon travail. C’est pour cela que je tarde à rédiger un ouvrage sur mes travaux tels qu’ils sont aujourd’hui, car ils revêtent des aspects très privés, indispensables pour comprendre les constructions que je propose. De même je les conçois aussi comme une contribution de l’intérieur que je laisse à disposition. C’est pour cela que je suis satisfait de quelques échanges avec des responsables du Centre Ellen White, ou encore des pasteurs qui posent des questions par mails, mais surtout des membres qui parfois anonymement désirent mieux problématiser des questions sur leur relations à l’adventisme en général. Mais avant tout je suis redevable auprès de mes pairs sociologues, grâce auxquels j’arrive, à vous proposer une autre lecture de l’adventisme. Cette dernière n’est d’ailleurs en rien l’unique, même si différentes institutions et organismes sont ravis d’en savoir de ma bouche plus sur l’adventisme.
Écrit par : fades | 05.06.2006
J'ai lu votre thèse pour mes propres travaux. Elle renferme un dense travail de terrain devant lequel je reste sans voix. J'aimerai d'ailleurs que vous préciser trois choses si possible:
1. Ce que vous entendez par "structure collégiale adventiste avec chef prééminent" pour parler du fonctionnement du comité d'église.
2. En remerciement vous parlez des pasteur Lhomme et Stéveny. En quoi des liens étroits avec les dirigeants permettent-ils de garder une démarche scientifique ?
3. Pourriez-vous, même sommairement, présenter ce que vous appellez "les parcours de conversion à l'adventisme". Car, ce que ceux qui ne vous ont pas lu ne savent pas c'est que vous considérez les individus qui sont nés dans le groupe comme des convertis. A mon avis c'est un point "polémique" (je reprends votre terme). Je ne vous cache pas ma réticence ici.
JE vous ai transmis ces questions par mail églamennt.
Écrit par : etudiant | 02.08.2006