La Formule 1 est de loin un sport qui m’impressionne. Vous pouvez gagnez facilement ou perdre honteusement une course à cause d’une vis trop serrée ! Pas de place pour le détail. Tout doit être de l’ordre de la perfection. La mécanique doit être rapide et fiable. La ligne qu’est la perfection est considérée comme dynamique. Il faut toujours la repousser. Dans la mise en scène la logique est la même. L’image, la communication ne doit souffrir d’aucune approximation. Un seul hic, un gros hic. Jusqu’à aujourd’hui ce monde où l’effort, l’abondance économique, la gloire sont les emblèmes, les noirs y étaient absents !
McLaren est la première écurie a franchir le pas en s’ouvrant à Lewis Hamilton. Attention, ce n’est évidemment pas parce qu’il est noir qu’Hamilton devient l’équipier du champion du monde Alonso. L’an dernier il a gagné le championnat GP2, après avoir remporté le championnat de Formule 3.
Une question taraude : pourquoi c’est une écurie anglaise qui propose un volant à Hamilton alors qu’il a brillé dès 2003, à 18 ans, en Formule Renault outre Manche ? Bref, 5:45 le grand prix de Melbourne se termine. Lewis Hamilton est sur la troisième marche du podium. Espérons que cela ne fera pas de lui ce que nous avons appelé ici un gladiateur des temps modernes et que les sports dits élitistes s’ouvrent aux nègres pour leur compétence, sans barrière discriminante, mais sans favoritisme ethnique. Ce dernier ne serait qu’une forme de racisme inversé, même s’il n’est parfois qu’une réponse frustrante à des problématiques sociales qui doivent un jour être pris bras le corps.
Personne ne semble dupe. Il y a bien une révolution symbolique dans la Formule 1 avec l’arrivée de ce prodige anglais. Le réalisateur n’avait de zoom que pour lui sur le podium alors que devant lui Alonso, le champion en titre est deuxième et qu’IceMan, Rikkonen, considéré comme le successeur de Schumacher dans la l’équipe Ferrari remporte le premier grand prix de la saison. C’est normal, car je crois qu’aujourd’hui la victoire est celle de l’espoir en une discrimination vaincue, même s’il est vrai qu’Hamilton ne doit pas cacher la réalité que vit de nombreux nègres dans l’indifférence. Malgré son parcours qui ne résumé pas le nègre moyen, nous pouvons faire une lecture constructive en notant que le succès est au bout du travail, même si encore une fois, certains doivent travailler plus que d’autres pour le même résultat ! Nul doute maintenant que le phénomène Hamilton va susciter des espoirs. Voilà qui va entraîner des affluences sur son site encore vierge, témoignage d'un phénomène en cours de construction.
Commentaires
Hamilton est un vrai PHENOMENE........et en plus il est tellement craquant.J'adore sa façon d'être car il a vraiment la rage de vaincre mais semble à la tellement réservé et gentil........C'est vraiment quelqu'un de bien.