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Leçon pour une laïcité ouverte par l’Angola.

5734cd685e115e4d1dc03cd9567f785e.gifLa situation démocratique de nombres d’ex colonies africaines reste précaire. Les besoins humanitaires sont sans précédent. Sur ces terrains la structure humanitaire adventiste qu’est l’ADRA réalise un incomparable travail. Le 9 janvier, le Nouvel Observateur dans sa version en ligne et le site officiel de l’Eglise Adventiste, reprenaient une même dépêche qui signalait cette forte implication et la difficulté de l’engagement adventiste dans des pays marqués par l’instabilité politique, comme c’est le cas au Keynia.

Plus généralement, l’implication adventiste dans plusieurs pays d’Afrique Noir reste massive. Universités, structures de soins, Ecoles, etc. illustrent la conviction adventiste, que la foi a pour effet de produire des actions bénéfiques à l’ensemble de la société. Les autorités politiques sont conscientes également de l’importance de l’engagement social adventiste. Il est apprécié des populations, ce qui explique, en partie, les fortes adhésions à l’adventisme. Pas étonnant que pour les élections en Angola, un débat traverse les parties politiques : faut-il voter samedi ? Le président Angolais à trancher. Les législatives se dérouleront les 5 et 6 septembre 2008, ce qui permettra aux adventistes de voter. La question est loin d’être anodine puisqu’en Angola l’Eglise Adventiste dispose de 921 églises qui regroupent près de 300 000 membres. Finalement, fort de l’exemple guyanais des dernières élections présidentielles française, on peut simplement affirmer que là où la représentation adventiste est importante, les autorités politiques sont de plus en plus prêtes à prendre en considération la pratique adventiste, pour que les membres puissent user du droit démocratique suprême qu'est le vote. Voilà qui participe à concevoir l’espace républicain en phase avec les expressions religieuses. Ceci conduit à affirmer avec Jean Baubérot qu’il est possible que la République française devienne un lieu où une laïcité ouverte serait garantie, même si le débat sur le "comment" reste encore ouvert.

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