Entre les tweets de de Valérie Trierweiler, la défaite annoncée de Ségolène Royal, les matchs de l'Euro en Ukraine, la dégradation par des notes souveraines d'Etats, Hector Bianciotti est décédé. Je ne décollère pas que cette information soit dans les bas fonds de l'information. Tentons ici de participer à un réquilibage en vous invitant à redécouvrir cette académicien. Je ne suis pas un spécialiste de Bianciotti. Pour tout dire, l’œuvre m'est en grande partie inconnue. Mais j'ai eu la chance de le rencontrer et l'impact fut foudroyant.
En 1999, je travaillais dans un journal associatif sur la culture du Nord, Delirium-Le-Journal. Expérience inoubliable rendue possible grâce à son fondateur Narcisse Adja, mon ami, et des partenariats avec le Furet du Nord, puis la Fnac. Etudiant subissant une année blanche, cette activité permettait de respirer autre chose que les théories sociologiques, de sortir des statistiques sur les groupes religieux et de prendre de la distance avec les discours théologiques que j'analysais.