Nous continuons à présenter les arguments d’adventistes opposés à la dîme et qui ne participent plus au financement de l'Eglise adventiste du septième jour par ce biais. Dans la note précédente nous présentions une synthèse incomplète des arguments synthétisés d’adventistes qui rejettent la dîme autour de sept points. Cette opposition n’est pas une action collective. Il y a une véritable tension chez les opposants à la dîme. Ils veulent être cohérents avec leur vision négative et refusent de financer l’adventisme par la dîme, mais ils se rendent compte qu’une adhésion massive à leur position serait source de déstabilisation de la SDA. De fait, ils veillent à garder privé leur choix, à ne pas se coaliser. C’est en ce sens que l’on ne peut pas parler d’action collective. Tout semble fait pour l’éviter. Il s’agit de choix individuels, intimes, privés. De fait, le rejet de la dîme par des adventistes ne peut pas être considérer comme une action qui vise à une protestation politique globale.
J’indiquais qu’une autre raison, découlant des sept précédentes devenait importante. Il s’agit d’un rejet de la dîme en raison d’une lecture politique de cette dernière dans le cadre du développement économique et social. Plus précisément il s’agit d’une perception de la dîme comme un outil de la domination économique et social dans un mode libéral, postocolonial. Comprenons de quoi il s’agit et des conséquences autour de la dîme évaluée à 3,2 milliards de dollars US.
Le rejet silencieux et croissant de la dîme (II) : Un frein au développement économique politique et social.
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