La dîme est le principal pilier de financement de l’Eglise adventiste du septième jour. Elle est une exigence légitimée théologiquement selon laquelle les membres doivent donner 10% de l’ensemble de leur revenu à l’Eglise adventiste du septième jour. En plus de la dîme d’autres dons, appelés offrandes sont laissés à la libre appréciation des membres. Nous l’avons déjà montré dès 2005 ; la dîme apparaît pour financer le fonctionnement de la SDA qui connaît une forte croissance, fin du XIX et début du XXè siècle. Elle stabilise les ressources économiques afin de payer les pasteurs qui, pour nombres, vivaient dans une précarité. Comme pour d’autres choix polémiques elle s’impose charismatiquement et par des démonstrations théologiques a postériori. Dans la profession de foi adventiste, le nouvel adhérent indique son adhésion à la dîme.
Aujourd’hui j’observe de manière récurrente dans les entretiens une poussée des postures réfractaires vis-à-vis de la dîme. Même s’ils ne le clament pas, des adventistes incontestablement de plus en plus nombreux, rejettent la dîme. Récemment, dans son manuel de formation continue de ses membre l'Eglise adventiste introduisait l'idée d'une deuxième dîme. Indiscutablement, cela a ravivé les critiques et amplifié les rangs des réfractaires. Surtout cela intervient après l'affolement adventistes de voir les dons reculer avec l'avènement en France de l'impôt à la source. Nous en avons déjà parlé dans deux précédentes notes (ICI et ICI AUSSI).
Regardons les raisons qui résument provisoirement les raisons pour pour lesquelles des membres adventistes interviewés manifestent un rejet de la dîme. Dans un autre note nous reviendrons sur une dernière raison.
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Le rejet silencieux et croissant de la dîme dans l'Eglise adventiste du septième jour: (I) sept critiques répandues