millérisme
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James White : le leader des adventistes sabbatistes par JL Chandler
Au début de l’année 1845, James Springer White (1821-1881), un jeune prédicateur millérite de Palmyra dans le Maine, entend parler d’Ellen Harmon, qui dit-on, a reçue une vision (le sentier étroit). Il se rappelle qu’il l’a entendue témoigner un an plus tôt à Portland et qu’il avait été surpris par sa taille fine et sa frêle apparence. Quand il se rend à Orrington pour récupérer un traîneau qu’il a prêté à son ami Jordan, il a vite l’occasion de se faire une opinion. Harmon raconte la vision à un groupe de millérites rassemblés dans une maison. Ce que James entend ce soir là le persuade qu’elle est une messagère de Dieu. Il propose aussitôt d’accompagner Ellen et la soeur de Jordan dans la tournée des congrégations millérites du Maine qu’il faut encourager et mettre en garde contre le fanatisme. -
Le millérisme éclaté (de JL Chandler)
1844 ! Quelle année ! Karl Marx écrit que la religion est « l’opium du peuple ». Charles Darwin confesse, à l’idée de lancer sa théorie de l’évolution, que c’est comme « avouer un meutre » (de qui ? de Dieu ?). Le désappointement du 22 octobre secouent les millérites comme une secousse sismique. (Pour les historiens théistes, la conjonction de ces évènements n’est pas fortuite). De nombreux millérites abandonnent toute espérance de la parousie ou retournent dans leurs anciennes congrégations. L’espérance du retour du Christ va t’elle survivre ? Ceux qui y restent attachés – 50 000 à 100 000 selon les sources de l’époque – éclatent en trois courants adventistes : les spiritualistes, les albanistes et les sabbatistes. Cette distinction est établie par les historiens car les concernés ne se sont pas donnés ces noms. Le mot « albaniste » est de mon invention.