Le premier chapitre de mon dernier livre est une prise de position. J'affirme qu'aujourd'hui les croyances antillaises sont incomprises. En fin de livre je souligne par exemple que la vitalité de groupes religieux antillais est une source de dynamisme du protestantisme. Des responsables politiques, voire des juges, font des affirmations surprenantes faites de stéréotypes sur les antillais. En filigrane ils posent que les antillais seraient des naïfs manipulés par des groupuscules. Remarquons que cette idée est aussi présente dans la lecture de moult intellectuels antillais sur le religieux antillais. Je ne partage pas celle-ci car les populations ne sont pas passives. Elles sont acteurs de leur univers cultuel. Outre ce cas antillais que j'ai déjà longuement analysé, l'occasion m'a été donné de prolonger le débat dans un article à paraître sur la diffamation des groupes religieux. Il sera dans plusieurs mois accessible dans la revue Conscience et Liberté. Cette revue est un organe de l'Association Internationale pour la Défense de la Liberté Religieuse.
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Le nouvel héros des séries et films.
Yves Lambert à partir des enquêtes valeurs notaient les profondes modifications qui caractérisent le religieux aujourd’hui. L’une des observations qu’il faisait est la montée des croyances sur l’après mort. Celles-ci sont diverses, diffuses, et ne font plus uniquement référence au paradis. Lambert indiquait également que se sont chez les 18-29 que de telles croyances connaissent un vif succès. On ne peut pas dire si cela est positif ou négatif en raison de la pluralité des croyances, et la nécessité pour l’être humain de développer des croyances sur le post mortel. Toutefois, il existe une fascination pour la mort qui revêt des aspects assez surprenantes. Des aspects des travaux de mon collègue Stéphane François sont d'ailleurs édifiants.
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Du racisme au réductionnisme ou ce que traverse les Roms aujourd'hui.
Les vacances se terminent aujourd'hui. Je m'engage encore une fois à être plus fidèle à ce blog, surtout qu'il y a des discutions que j'ai laissé en cours. Mais pour l'heure l'actualité me force à encore vous parler de mon dernier livre. Entre espérance et désespérance, Pour enfin comprendre les Antilles, commence par un chapitre sur le réductionnisme. Le mot a plusieurs sens. Dans le livre j'insiste sur un aspect qui est très important. Aujourd'hui le racisme se déguise, se dilue dans le réductionnisme. Il s'agit de caricaturer une culture pour mieux asseoir une domination sur elle. Comment ? Je vous invite à feuilleter ce premier chapitre.