Continuons sur le buzz! Voici la dernière photo de la victime supposée de DSK. Il y aurait eu une confusion avec la photo précédente selon LePost.fr, avec sa collègue Ophélia. Ceci s'expliquerait par un profil très voisin puisqu'elle aurait comme Ophélia 32 ans. Les conjectures vont sur son origine. Tout cela n'enlève rien à nos commentaires précédents.
Sociologiser - Page 9
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Nouvelle photo de la victime supposée de DSK
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Nafissatou Diallo : l'identité et la photo de la victime de DSK pour des questions
Un peu de buzz ne fera pas de mal au blog. Pour cela rien ne vaut de revenir très rapidement sur l'affaire DSK en se posant des questions simples. Et, s'il vous plait, allez jusqu'à la fin de l'article.
Quand j'écoute les commentaires, j'ai l'impression que la victime présumée est DSK et la coupable présumée cette femme de chambre. La justice américaine est écrasée dans les commentaires. Les journalistes trouvent normal de cacher un secret de polichinel, visiblement, que serait l'enclin exagéré de DSK pour les femmes. Le pire c'est qu'ils argumentent de plus en plus pour justifier cette posture. Mais moi je ne suis pas en accord avec cette démarche qui se cache derrière une pudibonderie éthique. Alors posons quelques questions ?
Si DSK est coupable de simples gestes déplacés ou d'une grave agression, quel est le degré de complicité passive de journalistes ? S'ils avaient plus souvent fait écho à ce qu'ils disent maintenant savoir de longue date, en serions nous là ?
Deuxième question : quand je regarde les images et les commentaires je concède des excès. Et le sentiment majeur qui revient est une pitié. Mais n'est-ce pas le résultat recherché ? Ne faudrait-il pas plus avoir pitié de cette femme qui se trouve au centre d'une affaire mondiale ?
On critique la justice américaine, mais n'y a t-il pas une noblesse à voir traiter de manière identique les petits et les grands. C'est pourtant le souhait de tous les individus. Mais une fois qu'il est appliqué au détriment de DSK, c'est l’offuscation générale. Si j'étais cette femme, je serai heureuse de savoir que mon cas est traité avec équité malgré le statut social de l'individu en face. Là, la justice française doit prendre des leçons. Petits et grands au même niveau.
En criminologie il y a un acquis : dans les grandes affaires (crimes en séries, affaires people et médiatiques) souvent la victime est oubliée dans l'histoire, alors que les coupables ont le nom gravé dans le marbre. Inutile de tomber dans les excès féministes, mais l'heure est venue de donner un visage et un nom à la victime supposée de DSK. Pour la Tribune de Genève elle s'appellerait Nafissatou Diallo, guinéenne de 32 ans, mère d'une jeune fille de 16 ans. Elle habiterait le Bronx et est désormais sous protection policière. La justesse des informations, jusqu'à son identité ne sont pas certaines. Mais bien plus, un nom, un visage, non pour faire d'elle une éternelle victime, mais celle qui symbolisera peut être pour la France la possibilité d'une équité judiciaire. On peut critiquer encore les Etats-Unis pour les manquements de leur justice, mais certainement pas à partir de cette affaire.
Une dernière chose : coupable ou pas, et si le penchant exagéré de DSK pour les femmes (lui même le dit dans Libération) ce serait exprimé outrageusement, scandaleusement alors qu'il porterait les couleurs socialistes en 2012 à l'élection présidentielle ? Pire et si c'était après avoir été élu à l'Elysée ?
Des réponses ?
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Des "adventistes" "séquestrent" une jeune femme pour exorcisme
Après une journée de très fortes sollicitations par les journalistes, j'ai donné une interview à l'AFP. L'Eglise adventiste a fait irruption bien malgré elle. Des individus présentés dans un premier temps comme des adventistes auraient séquestré une femme pour un exorcisme pendant une semaine !
La question aux lèvres de tous les journalistes était simple : L'Eglise adventiste réalise t-elle des rituels d'exorcisme ?La réponse est non. L'Eglise adventiste en France n'incite pas ses membres à de telles pratiques. Une marginalité de membres, et dans l'affaire qui nous concerne vraisemblablement des anciens adventistes, s’adonnent à de tels rituels. Mais dans le cas d'individus adventistes cela ne peut être que des initiatives déconnectées des orientations de l'adventisme français. Mais comment cette minorité, adventiste ou pas, arrive à légitimer l'usage de l'exorcisme au point de séquestrer.
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L'espérance antillaise: Conférence débat organisée par la Revue Alizés
La revue Alizés, qui a déjà fait une présentation de mon dernier livre, me permet d'échanger avec le public ce 30 avril 2011. Revue de sensibilité catholique, Alizés alimente la réflexion sur les Antilles depuis des années. Animée par Jean Claude Girondin, ma rencontre avec le public permettra d'insister sur ce que je pense être une spécificité de l'espérance antillaise.
L'échange se déroulera dans les locaux de la Fédération Protestante de France, avec le soutien d'AGAPE France.
Rendez-vous samedi 30 avril, 15h à Paris, Métro Liège
Info: 06 07 71 17 85 -
"Réveil du religieux, éveil de la société"
A l'initiative de Maître Dominique Kounkou j'ai participé mardi 22 mars au colloque « Réveil du religieux, éveil de la société » qui s'est déroulé à Paris. J'aurai pu relayer l'information mais j'avoue que pris par de nombreuses autres activités j'ai négligé le blog et plus précisément de transmettre plusieurs informations dont celle-ci. J'étais présent que l'après-midi et je n'ai pas pu profiter des interventions matinales autour de Haïti. L'après midi a été porté par des thématiques où s'entrecroisent droit et sociologie. Parmi les intervenants trois universitaires, Régis Dericquebourg, Laburthe Torla et Fabrice Desplan. Ajoutons la présence de Me Gérard Ducrey dont l'oeil expert est d'une richesse exaltante.
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Diffamation des religions et liberté religieuse
Le dernier Conscience and Liberty est disponible depuis quelques semaines en kiosque. La Revue est également disponible en français. Editée par l'AIDLR, la revue Conscience et Liberté consultée par les décisionnaires dans de nombreuses organisations internationales (Conseil de l'Euorpe, Cour Européenne des Droits de l'Homme, Assemblée Générale de l'ONU...). Le dernier numéro est d'actualité et s'inscrit dans l'histoire de l'AIDLR. Son titre Defamation of Religious and Freedom of Expression pour la version anglaise et La diffamation des religions et la liberté religieuse pour les lecteurs francophones.
J'y consacre un article Religious Defamation, Stigmatization and Social Norms (Diffamation religieuse, stigmatisation et normes sociales – quand le droit européen prend de plus en plus acte de la complexité sociale).
Tous les articles de ce numéro sont de qualité. Un comité éditorial d'une grande efficacité en est le garant. Régis Dericquebourg m'indiquait sans détour : « ce numéro est bien ». Il a raison. J'ai été sensible à l'éditorial de Karel Nowak, Secrétaire général de l'AIDLR. Il note la pluralité des orientations des auteurs et le souhait de la revue d'être un lieu de débat, quitte à présenter des analyses qui ne sont pas des convictions de l'AIDLR. Outre ce point d'ouverture, l'éditorialiste indique des points majeurs autour de la diffamation religieuse. Le premier est le conflit qu'il peut avoir avec la liberté d'expression, surtout dans sa version médiatique. Le second est « une tension et un malaise croissants dans certaines parie du monde – notamment en Europe – par rapport aux immigrations ».
Une voie de sortie pour le Secrétaire est la reconnaissance de l'universalité des droits de l'homme par toutes les parties impliquées. Cette perspective à elle seule justifie les activités de l'AIDLR et le prolongement scientifique de ce dernier au travers de Conscience and Liberty.
SOMMAIRE ET EXTRAITS EN FRANCAIS DU NUMERO
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Poème d'Ernest Pépin à Edouard Glissant: LA BELLE PAROLE DU MONDE
Les hommages en mémoire de Glissant affluent. J'en reçois plusieurs. Indiscutablement le poème qu'Ernest Pépin vient d'écrire pour son ami est juste et poignant. A l'initiative de l'auteur je vous le porte. En fin de poème un lien vous permettra de le télécharger.
POUR EDOUARD GLISSANT
Tant de paroles offertes aux mains du monde
Remaillées aux fleuves souterrains
De grands chaos nous guettaient en bordure de nos îles
De grands rêves soulevaient nos vagues
Et enfouissaient les mots sous les sables du monde
Voici que pleurent les filaos
Nous avons passé le seuil des Indes
Passé le seuil des syllabes inconsolées
Car nul n’est à l’abri du silence
Et la vie est toujours un piège qui recommence
Et ce que nous habitons c’est la pensée du monde
Ivresse des mots
Malemort des mots
Nous sonnerons les pluies métisses
Nous ameuterons la Lézarde
Car
Nous sommes un peuple de traces prophétiques
De paroles dénouées
De paroles volées au mur de l’horizon
Et le conte en nous a toujours fait sa ronde
Pays fêlé et de mers dilatées aux flancs du monde
Nous en savons l’usage et le boucan de soleil noir
Le balan du souffrir
L’allégresse des argiles
La roche ingouvernable aux portes des rivières
Pays de sel
Le poète a jeté les dés des secrets
Tapissé le gouffre de nos lumières
Et défroissé les midis de la mer
Naissance des naissances
Le poète fait foule
Et sa mort justifie le soleil des consciences
Chacun inventera ses mots
Chacun sondera son propre sel
Allumera
Sa propre bougie
Sa propre étoile
Pour mieux se souvenir que
Le ciel s’est incliné pour ramasser sa lumière
Mais il nous appartient
Son rêve nous appartient
Nous garderons l’empreinte du Prince
Nous avons rendez-vous avec l’informulable
Sa parole
Est un siècle
Une jungle en veilleuse
Ame inquiète du monde
Un archipel aux yeux d’éclipse
Sa parole
Tant de soleils déménagés
Tant d’océans bouclés aux chevilles des racines
Tant de villes enjambées
Tant d’étoiles déterrées
Je parle au nom d’un poète
D’une écriture totale et totalement indélébile
Et je regarde mûrir l’horizon
Et je demande l’hospitalité du Tout-Monde
Et je plante un acomat
Et je ceins le rocher du Diamant
Qui emprunte ton visage à venir
Cette louange couronnée d’oiseaux marins
Ce gardien royal inspiré par tes songes
Et dans ce lieu
Où la pierre se fait flamme
Dans ce lieu de beauté intraitable
Je regarde passer l’âme du monde
La belle parole du monde
Ernest Pépin
Faugas le 04 février 2011
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Nouveau livre de Steve Gadet: La culture hip hop dans tous ses états
Lors d'un de mes récents séjours aux Antilles, j'ai rencontré Steve Gadet. Chercheur dynamique. De nombreuses cordes à son arc; slameur, animateur de renom sur Radio Souffle de Vie et j'en passe. Incroyable qu'un seul homme puisse avoir autant de domaines où il arrive à s'investir.
Steve Gadet, dit Fola, est un chercheur spécialiste de la littérature et de la langue anglaise. Son précédent ouvrage La Fusion de la culturehip-hop et du mouvement rastafari publié en mars dernier chez l'Harmattan fut innovant. Son dernier livre semble être du même acabit et rencontrera le succès. Voici la présentation de ce livre qui j'espère sera dans votre bibliothèque. En fin de présentation vous trouverez le fichier PDF de l’éditeur.
Pourquoi un autre livre sur la culture hip-hop ? Parce que comme toute culture, elle est dynamique et changeante. Elle possède l’essence des cultures : elle recherche le contact avec l’autre. Même si le mouvement possède une histoire, une tradition réelle, il ne se réduit pas au rap, ni aux Africains-Américains, ni aux clichés déversés par les clips vidéo. Le hip-hop doit son dynamisme et sa longévité à sa capacité à entrer en contact avec d’autres cultures et à se laisser infiltrer. Ce faisant, il est également porteur de contradictions. Parfois victime de son propre succès, le mouvement hip-hop est le résultat d’échanges complexes, de conditions sociopolitiques nourries par des sentiments de désillusion et d’aliénation. Cette culture a par ailleurs un impact considérable sur l’industrie vestimentaire, la presse écrite, l’enseignement, la télévision, le langage, la sexualité, les relations homme-femme, les politiques sociales et économiques aux États-Unis et dans le reste du monde. Parce qu’elle a capturé l’attention et l’imagination d’un grand nombre individus d’origines ethniques et sociales très diverses, elle mérite qu’on s’y intéresse avec beaucoup de sérieux. Steve Gadet interroge cette culture fertile à la lumière de plusieurs grands thèmes, à savoir : la société étasunienne, Barack Obama, le multiculturalisme, les substances narcotiques, l’Afrique, la mort, la glocalisation, le capitalisme et l’interculturalité. -
Edouard Glissant est mort: hommage d'Ernest Pépin
Alors que le colloque "Justice, Paix, et Réconciliation" organisé par AGAPE Média en Guadeloupe sous la direction de Jean Claude Girondin s'est terminée en référence à Edouartd Glissant, on apprend la mort de ce dernier. Eclipsée par l'actualité Tunisienne et Egyptienne, la disparition de Glissant doit cependant rappeler l'attachement de cet homme de lettres aux valeurs humanistes. Alors que je préparais un texte en hommage, j'ai reçu de mon ami Ernest Pépin des lignes dont il demande la diffusion massive. Les voilà. Elles sont aussi en format PDF en fin d'article. Sans détour je vous laisse découvrir ce texte qui se dinstingue des autres hommages que nous pouvons lire sur le web notamment.
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EDOUARD GLISSANT : Une âme inquiète du monde !
A l’annonce de la mort d’Edouard Glissant tant d’images me viennent qui témoignent d’un long et fécond compagnonnage. Edouard Glissant en Martinique, fondateur de l’Institut Martiniquais d’Etudes, auteur du Discours Antillais, du Quatrième Siècle, de Malemort. Edouard Glissant, Joël Girard et moi dans l’éblouissement de Carifesta à Cuba, rencontrant (grâce à Edouard) des sommités comme Nicolas Guillén, René Depestre et même Fidel Castro ! Edouard Glissant à l’Unesco, fier d’avoir fait paraître un numéro du courrier en créole. Edouard Glissant, avec Patrick Chamoiseau, Gérard Delver, à Strasbourg à l’occasion de la rencontre organisée dans le cadre du Parlement des écrivains persécutés (avec comme invités : Salman Rushdie, Tony Morrison !).
Edouard Glissant dans des colloques !
Edouard Glissant au Diamant !
Glissant et le Prix Carbet !
Etc.…Etc.…
Tant d’images, de moments partagés, d’aventures intellectuelles, de présence au monde qui m’amènent à considérer qu’il demeurera l’un des penseurs fondamentaux du XXIème siècle !
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Colloque "Justice, Paix, Réconciliation" en Guadeloupe
Les orateurs se succèdent. On ne peut évidemment pas encore dresser de conclusion mais une tendance générale se dessine et doit déjà être soulignée. Incontestablement le public, majoritairement composé de protestants, mais aussi de citoyens non religieux, tous soucieux de voir créer « une autre Guadeloupe », pose clairement des questions concrètent.
Les intervenants, d’une qualité exceptionnelle, ont pour l’instant développé à la lumière de l’exemple de Martin Luther King, la nécessité de construire un idéal élevé pour soi, son entourage, la Guadeloupe. Serge Molla, revenant sur l’exemple américain note que l’ampleur du combat et du succès de King n’étaient pas pensés initialement. Le King avait des ambitions concrètes pour l’acquisition de droits. Mais l’idée qu’il avait de l’humain faisait qu’il ne pouvait pas éviter la thématique de la réconciliation. Curtiss Paul DeYoung constate que différents leaders religieux qui luttent pour l'égalité ont un engagement dont les résultats dépassent les attentes, même si leur combat va souvent entraîner des phases difficiles dans la conscience de ces leaders.L’auditoire ayant bien perçu tous les enjeux a en arrière plan la réalité guadeloupéenne. Un besoin de réponses pratiques, applicables, apparaît. Toutes les interventions du public, dans des sensibilités différentes posent le Comment. Là est le premier enseignement de ce colloque. Le public présent témoigne d’un souci de prendre part à la construction de la réconciliation.
Dès vendredi Patricia Braflan-Trobo rappelant le poids de l’esclavage dans la structuration des liens sociaux aux Antilles, posait clairement la difficulté du vivre ensemble dans une société racialisée. Max Jasor, soucieux du succès d’une démarche de réconciliation, indique le caractère incontournable de la communication intime entre des populations qui s’opposent en permanence. En un mot, comment faire échanger ensemble les antillais y compris les békés. Le temps de l’échange intime, certainement discret, sincère, vrai, honnête est venu.La suite de l’échange devra certainement répondre à la question du Comment. Mais des pistes sont lancées. Un cap, grâce à la pluralité des interventions, est fixé. On verra les orientations devant lesquels le public sera sensible puisque des orateurs vont maintenant présenter la mise en oeuvre, concrète, de la Justice, la Paix et la Réconciliation.
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Colloque "Justice, Paix et Réconciliation" en Guadeloupe
Du 21 au 29 janvier 2011 la Guadeloupe accueille une semaine de conférences autour du thème « Justice, Paix, Réconciliation ». L'objectif est de réfléchir à partir du cas historique de Martin Luther King pour créer les conditions d'un dialogue, de l'équité, dans un pays où l'inégalité sociale est criante.
Je serai le principal modérateur de cette programmation. Parmi les invités Serge Molla, Patricia Braflan-Trobo, Frédéric de coninck, François Durpaire, Pierre Hazan, Neal blough et Max Bélaise.
Ce programme s'articule autour de différentes approches de l'Espérance. Une question simple est posée: comment construire une espérance réaliste dans une Guadeloupe qui cherche à se construire?
Je reviendrai sur mon livre, mais surtout à l'aide des différentes contributions il s'agira de rendre concret, réaliste, la construction de l'avenir. -
"L'Outre mer n'en a pas finit avec la crise"
Ceux qui ont feuilleté mon livre savent maintenant que je suis un lecteur du quotidien La Croix. Ce dernier vient de publier un article sur l'état de la société antillaise alors qu'elle va accueillir les vœux du Président de la République ce dimanche 9 décembre. Globalement, bien que je n'aime pas le mot de crise, l'article cerne bien la situation. Que faudrait-il ajouter?
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Les dessous des inondations en Guadeloupe: aménagement du territoire et météorologie.
Dès inondations des enseignements doivent être tirés. Le premier est de loin la question de l'aménagement du territoire. La ville de Morne A l'Eau n'a jamais aussi bien portée son nom. La ville des Abymes, tout le monde le sait, ainsi que les Grands Fonds, regorgent de quartiers où l'évacuation des eaux pose un véritable problème. Les inondations conduisent donc à poser la question de l'aménagement du territoire guadeloupéen. Il ne suffit pas de gagner du terrain sur la mangrove comme ces dernières années, mais de réellement évaluer les risques que courent des centaines de milliers de guadeloupéens. Si on rajoute les risques d'éboulement c'est une grande partie de la Guadeloupe qui est en zones à risques.
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Commentaires xénophobes après les inondations en Guadeloupe
Alors que la Guadeloupe affronte des pluies diluviennes qui ont pour bilan provisoire 5 morts, des commentaires d'internautes doivent être dénoncés car ils sont toujours le reflets de pensées bien encrées. En effet après les grèves, les inondations ont permi l'apparition de propos xénophobes.
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BONNE ANNEE
Simplement et sincèrement, bonne et heureuse année à tous.
Que cette année vous apporte ce que vous espérez, mais surtout mieux. Et comme le disait Henri Desroche, n'oublions pas que :
L'espérance est doublement espérée: elle n'obtient pas ce qu'elle espère et obtient ce qu'elle n'espérait pas pas
Sociologie de l'espérance, 1973