Groupes religieux minoritaires - Page 3
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Joseph Bates : le vrai fondateur de l'adventisme sabbatiste (1/2 de JL Chandler)
En 1845, ceux qui formeront le courant adventiste sabbatiste ne se connaissent pas encore. Dispersés à travers la Nouvelle Angleterre, ils ne se sont jamais rencontrés. Hiram Edson et ses associés, qui ont découvert la doctrine de l’instruction du jugement, vivent dans l’état de New York. James White et Ellen Harmon, qui acceptent la doctrine des dons spirituels, habitent dans le Maine. La congrégation de Frederick Wheeler, qui observe le sabbat, se trouve au New Hamsphire. Un homme, et un seul, se chargera de rassembler tout ce beau petit monde. Il s’appelle Joseph Bates (1792-1872). Et il réside dans le Massachussetts. C’est le seul associé de William Miller qui fera partie du courant sabbatiste. -
Formation Agir "Sciences sociales et religion"
Je vous livre l’information avec retard. L’Association d’impulsion adventiste, AGIR, qui se donne pour comme objectif non exclusif de permettre d’être un lieu de formation et de réflexion en direction des adventistes. Dans ce cadre, avec un plaisir que je ne voile pas, j’assure depuis hier (mardi 29 septembre 2008) des interventions mensuelles d’une durée d’1h30. La formation s’intitule « Sciences sociales et religion ». La première a eu lieu à la Sorbonne dans une ambiance de convivialité extrême. Le but de la Formation est de permettre à un large public de se familiariser au raisonnement des sciences sociales et plus particulièrement à celui de la sociologie du fait religieux. Le premier public visé est celui des adventistes.
Cette initiative est à saluer. En effet elle répond à un besoin criant de membres des communautés adventistes qui veulent s’enrichir de connaissances, pour mieux appréhender les complexités du religieux en France. -
Un facebook européen, chrétien, adventiste.
Aujourd’hui, la chronique multimédia de France Info rappelle la grande difficulté qu’il y a pour les européens à innover sur le Web. Google, Facebook, MySpace, etc. sont américains. Lorsqu’une structure européenne perce sur le Web elle est rachetée souvent par des grandes entreprises américaines. Alors il faut signaler l’innovation en cours que réalise Elizabeth D. De quoi s’agit-il ? Ni plus ni moins de proposer un Facebook en direction des chrétiens en s’appuyant sur les adventistes antillais. Certainement cette cible prévisionnelle sera dépassée. C’est ce que l’on peut d’ailleurs souhaiter.
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Leçon pour une laïcité ouverte par l’Angola.
La situation démocratique de nombres d’ex colonies africaines reste précaire. Les besoins humanitaires sont sans précédent. Sur ces terrains la structure humanitaire adventiste qu’est l’ADRA réalise un incomparable travail. Le 9 janvier, le Nouvel Observateur dans sa version en ligne et le site officiel de l’Eglise Adventiste, reprenaient une même dépêche qui signalait cette forte implication et la difficulté de l’engagement adventiste dans des pays marqués par l’instabilité politique, comme c’est le cas au Keynia.
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Conversion à l'Islam
Je vous porte ici une copie de l’article du Monde sur la Conversion à l’Islam. Il me parrait intéressant pour deux raisons. La première est le fait qu’il reprend le cas d’une convertie à l’Islam qui vient d’une Eglise Adventiste. Deuxièmement, en raison des cours que je donne à l’Institut de Sciences Humaines, AVICENNE, de Lille, dont l’objet est le développement des connaissances sur l’Islam, je suis au fait de l’articulation entre Islam et Adventisme. Je ne commenterai pas longuement la conversion, mais il y a un point qui me semble fondamental et qui explique en grande partie les conversions à l’Islam. Nous y reviendrons à partir de l’exemple ci-dessous. Pour l’instant lisez et nous reviendrons simplement sur le point essentiel que je présenterai.
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Le 22 octobre 1844 (de JL Chandler)
Le mardi 22 octobre 1844, le jour se lève clair et brillant. De bonne heure, des millérites se réunissent sous un grand chapiteau à Rochester dans l’état de New-York pour prier et témoigner. Les orateurs utilisent des expressions telles que « les dernières heures du temps, les derniers moments de l’humanité, nous sommes aux portes de l’éternité ».
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Samuel Snow fixe la date du retour du Christ (de JL Chandler)
A la surprise de tous les opposants, la proclamation millérite du retour du Christ repart de plus belle en été 1844. Les millérites découvrent brusquement que l’an zéro n’a jamais existé. Il faut donc ajouter une année à leurs calculs prophétiques :
2300 – 457 = 1843 + 1 = 1844
Ils situent le début des « 2300 soirs et matins » - 2300 ans – de Daniel 8.13 en 457 av. JC. Mais comme personne ne connait la date précise du décret du roi perse Artaxerxès, qui a été signée cette année là (Esdras 7.11-26), la fin du temps prophétique demeure à une date inconnue, située quelque part en 1844. Le Christ peut revenir à n’importe quel moment !
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CHARLES FITCH : Le séparatiste du mouvement adventiste (de JL Chandler)
La chute de l’empire ottoman le 11 août 1840, correctement prédite par Josiah Litch en interprétant Apocalypse 9, provoque à la fois un sursaut d’intérêt du public pour les prophéties bibliques et un assaut frontal contre elles. Pour les uns, la rectitude des interprétations historicistes est confirmée. C’est la preuve réjouissante que le Christ va bientôt revenir triomphant sur les nuées du ciel. Pour les autres, furieux ou indifférents, c’est une illusion, une imposture qu’il faut stopper.
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Josiah Litch annonce la chute de l’empire ottoman (de J L Chandler)
L’année 1840 marque le vrai début du mouvement de réveil millérite. En effet, en décembre 1839, William Miller rencontre Joshua Himes qui devient son lieutenant et l’organisateur hors pair de la proclamation du retour du Christ. Mais surtout, à partir de 1838, Miller reçoit l’appui tant espéré d’un certain nombre de pasteurs, notamment de Josiah Litch qui va annoncer ce message avec une plus grande force.
Une prédiction audacieuse
Au début de l’année 1838, Dr. Josiah Litch (1809-1886), un médeçin et un pasteur méthodiste de la ville de Philadelphie en Pennsylvanie, lit à la requète d’un ami un livre de William Miller dans le but de réfuter ses arguments. A sa surprise, il est totalement satisfait. De son propre aveu : « Les arguments étaient si clairs, si simples et en outre si scripturaires ». Il adhère immédiatement au mouvement millérite.
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Regard médiatique sur la relation entre sexe et religions : la leçon Suisse et le zoom sur l’Eglise Adventiste.
La sexualité, sous son angle de l’éros, du plaisir, est souvent présentée comme opposée à la religion. Les églises seraient des espaces où l’on ne parle pas de sexe. Les positions y seraient figées et les évolutions inexistantes. Encore une fois il s’agit de préconceptions sur le religieux, surtout le religieux minoritaire de type évangélique. En ce sens, il faut saluer l’initiative d’Espace 2 la radio culturelle du réseau de la Radio Suisse Romande. Fabien Hunenberger, journaliste? vient de réaliser une série d’émissions au titre limpide : « Les Eglises et le sexe ». Occasion de voir comment la réputation quasi castratrice des églises s’est construite et surtout, comment celle-ci reste erronée en des points ou, à l’opposé? quelque peu méritée (rire).
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Les adventistes et la santé '2): L'apport du Dr John Harvey Kellogg, par Jean Luc Chandler
En 1863, la situation est mûre pour une réforme du mode de vie des adventistes du septième jour. Ils ont découvert des doctrines bibliques majeures et ils se sont organisés en Eglise. Libérés de ces préoccupations, ils peuvent prêter l’oreille quand Ellen White lance la « réforme sanitaire », d’autant plus facilement que les Etats-Unis (l’Europe dans une mesure moindre) traversent une crise de la santé. Comme c’est souvent le cas, Ellen White lance l’initiative, présente les lignes directrices et guide les adventistes mais les dirigeants de l’Eglise et les professionnels de la santé se chargent de faire des recherches et de mettre en oeuvre la grande réforme. On y reviendra... -
Manipulation médiatique de la sociologie du fait religieux. Encore et encore...
Il est vraiment très difficile en France de parler de manière sereine des groupes religieux minoritaires. Les propos sont déformés, manipulés et mieux censurés au profit d’un discours anti-religieux. Le sociologue en fait souvent l’amère expérience, sauf dans des tribunes bien précises. Pour ceux qui doutent encore de cette réalité, le cas qui suit est d’une grande illustration. Il s’agit des mésaventures d’Anne Morelli durant l’émission « Ca se discute ». Anne Morelli est loin d’être une novice des medias. Grande spécialiste du catholicisme, elle a travaillé sur la laïcité, les sectes, la guerre, etc. Elle s’est entre autre distinguée dans le grand public par sa fameuse « Lettre ouverte à la secte des adversaires des sectes » publiée chez Labor en 1997. Malgré son indiscutable expérience et expertise, Anne Morelli a été victime de la manipulation médiatique sur un sujet qu’elle domine, à savoir le religieux minoritaire appelé « secte ». Pour bien comprendre sa mésaventure rien ne vaut de lire le compte rendu qu’elle en fait. Ce dernier a été repris sur quelques sites mais circule surtout entre chercheurs. Quand votre serviteur vous dit qu’il ne donne plus d’interview parce qu'il a déjà payé sa part… Enfin : lisez ce que relate Morelli
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Un nouveau recueil de chants "Donnez-Lui Gloire" à usage des adventistes francophones européens
La présente note fut réalisée en mars 2007 lors de la sortie du nouveau recueil de chants de l'Eglise Adventiste. Je vous la livre telle qu'elle fut conçue avec des six mois de retard. Pour bien l'appréhender, remontez dans le temps et considérez-vous dans l'actualité de la sortie d'un ouvrage liturgique attendue.
Après moult débats, réflexions, l’Eglise Adventiste a porté de profondes modifications à son principal recueil de chants, pour donner naissance à un nouvel ouvrage Donnez-Lui Gloire . Le nouveau recueil reprend certains chants de l’ancien, en modifie quelques-uns, délaissent d’autres et fait entrer de nouveaux cantiques. Tout cela en passant de 654 chants à 520. De fait, un important travail de sélection fut réalisé. S’adjoint une modernisation de la présentation avec cet agréable lexique biblique.
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Alors dis moi c’est quoi un adventiste ? (4) : des légalistes ? Deuxième partie
Je n’imaginais pas que l’association des termes « adventiste » et « légaliste » rencontrerait un tel succès. Continuons donc sur cette vague qui a elle seule conduit plus de cent personnes par jour ici. Dans la première partie je vous indiquais que l’Eglise Adventiste ne peut être considérée comme une organisation religieuse légaliste. Les précisions historiques des commentaires de Chandler confirment également ce point. Pourtant, dans les enquêtes elle apparaît comme telle. C’est d’ailleurs l’un des principaux mots qu’utilisent directement ou indirectement les individus qui connaissent l’adventisme sans y être membre, pour le qualifier. De nombreux points expliquent la permanence du légalisme sur l’image adventiste. Je traiterai ici uniquement de trois raisons rapidement. Une historique, la seconde théologique et la troisième sociologique.
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Sébastien Lherbier Lévy Commente le traitement médiatique de la condamnation de la présidente de l'UNADFI
Le quotidien régional « La Voix du Nord » dans son édition datée du samedi 28 juillet 2007 publie un article intitulé « Neuf mille Témoins de Jéhovah réunis durant trois jours à Douai ».
En marge de la présente discussion autour de la condamnation de la présidente de l'UNADFI pour diffamation envers les témoins de Jéhovah par la Cour d’appel de Rouen, il est utilise de nous arrêter quelques instants sur les déclarations de la présidente de l’Association pour la défense des familles et de l’individu (ADFI) du Nord-Pas-De-Calais relayées par cet article de presse. Ainsi, après avoir indiqué qu’un rassemblement de témoins de Jéhovah se tenait au « Gayant Expo » de Douai (Nord), le journaliste relate les propos de Mme Charline Delporte, présidente de l’Association pour la défense des familles et de l’individu (ADFI) qui déclare : « Gayant Expo est une structure publique gérée par la communauté d’agglomération du Douaisis. Les politiques auraient pu voter et dire non. Pour moi, ce sont des gens complices. ».