Entre 1842 et 1844, l’attente du retour du Christ est à son paroxysme. Les millérites recherchent la date précise de la parousie. A contre-courant de cette quète enthousiaste, une voix fait entendre un message quelque peu différent : la foi en l’avènement de Jésus ne doit pas s’appuyer, et elle ne s’appuyera jamais, sur une date connue d’avance.
« Le jour du Seigneur viendra comme un voleur. » (2 Pierre 3.10)
« Quant au jour et à l’heure où cela se produira, personne ne les connaît, ni les anges du ciel, ni même le Fils ; personne, sauf le Père et lui seul... Tenez-vous donc en éveil, puisque vous ignorez quel jour votre Seigneur viendra. » (Matthieu 24.36, 42)